SA VIE
1908
Naissance, le 14 mai à Anderlecht-Bruxelles (dans le quartier de Moortebeek, au 1070 chaussée de Ninove), de Jules Clément Lismonde, fils unique de Jean Joseph Mathieu Lismonde (Liège 12/1/1872-Bruxelles 19/2/1928) et de Jeanne Camille Vandenbroeck (Bruxelles 24/12/1880-23/12/1958). Son père, fonctionnaire au Ministère des Finances, pratique le dessin, et sa mère, ancienne élève de Louise Roland-Brohée, la peinture.
(ses grands-parents paternels : Jean Joseph Lismonde, Waremme 1826-Molenbeek 1897, et Marie Anne Lejeune, Verviers 1832-Koekelberg 1907 – maternels : Edouard Vandenbroeck, directeur d'assurances, Puurs, 1839-Anderlecht 1910, et Catherine Clémentine Grangé, Bruxelles 1854-Molenbeek 1929).

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Jean-Joseph-Mathieu Lismonde, le père de l'artiste, vers 1910
La mère de l'artiste devant son chevalet vers 1908
Lismonde à 15 mois posant chez le photographe bruxellois Becker, le 18 septembre 1910

1914-1919
photoEtudes primaires à Molenbeek-Saint-Jean/Bruxelles.
Le jeune Lismonde dessine des caricatures, des scènes de rue et des sujets inspirés notamment par ses lectures de romans de cape et d'épée.

 

 

Lismonde à huit ans posant devant un décor paysagier
chez le photographe bruxellois Kupper, le 29 juillet 1916

 
1919-1924
photoHumanités gréco-latines à l'Athénée royal de Bruxelles, où il enseignera plus tard.
Il fournit des dessins au journal estudiantin Pallas.
Attiré par la musique, étudie la flûte traversière à l'Académie de Musique d'Anderlecht/Bruxelles et reçoit des leçons piano.
Dessine des silhouettes féminines, des scènes de rue et de guerre.

 

Lismonde adolescent posant chez le photographe bruxellois A. Louvois,
vers 1921


1924-1928
Suit les cours de l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (matricule 20095) dans les ateliers de Gisbert Combaz, Emile Fabry, Constant Montald, Henri Van Haelen, Alfred Bastien et Paul Mathieu.

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Lismonde dans la classe de Gisbert Combaz à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, en mai 1925 (avec Louis Henno à gauche, Marcelle Agasse et A. Carpentier)
Lismonde (le dernier en bas à droite) dans la classe d'Henri Van Haelen à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles en juillet 1927

1925-1930
Reçoit les conseils du peintre anderlechtois Edgar Bytebier, qu'il accompagne dans ses randonnées picturales.
Réalise peintures et surtout dessins d'esprit réaliste ou romantique, inspirés par des sites arborés d'Anderlecht (Moortebeek, Broeck, Neerpede) et des villages du Payottenland (Pamel, Wambeek, Bodeghem, Pède-Sainte-Anne : Sous le moulin, Paysage romantique, Vision).

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Lismonde peignant dans le Payottenland en 1927
Lismonde en avril 1928 devant son grand fusain Sous le moulin (Le Luizenmolen à Anderlecht)

1928-1929
photoMort de son père le 19 février 1928.
Service militaire au 9e Régiment de Ligne ; termine comme Sergent.

 

 

 

Lismonde en militaire par l'Atelier d'Art Clary's en 1929


1930
Première participation aux expositions annuelles du Cercle d'Art d'Anderlecht.
Première exposition personnelle à la galerie Les Beaux-Arts à Bruxelles.
Première acquisition d'une œuvre (Sous le moulin) par le Cabinet des Estampes et des Dessins de Bruxelles (Bibliothèque Royale Albert Ier).
S'initie à l'eau-forte auprès du peintre-graveur bruxellois Armand Apol.

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Lismonde peignant sur nature à Tombeek vers 1929

1931-1932

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Ralentit sa production plastique.
Obtient les diplômes de professeur de dessin.
Commence à enseigner : aux athénées de Hannut (1932-1933), de Koekelberg (1933-1946), puis à l'Athénée royal de Bruxelles-Ville (1946-1963).

 

Lismonde et l'une de ses classes
à l'Athénée de Koekelberg en 1932

1932-1934
Fréquente encore l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles où il se lie d'amitié avec Nicolas de Staël.
Y suit également des cours d'architecture auprès de M. Chargeois.

1933
Participe au Salon de Gand.
Séjour à Toulon dont témoignent plusieurs fusains.

1934
Suit les cours d'Henri Ottevaere et Jacques Maes à l'Académie de Saint-Josse-ten-Noode (s'y liera d'amitié avec les peintres Louis Van Lint, Gaston Bertrand, Anne Bonnet, Emile Mahy).
Fréquente l'atelier libre L'Effort à Bruxelles (s'y lie d'amitié avec le sculpteur-dessinateur Gust Kulche).
Néglige de plus en plus la peinture, pour se consacrer en priorité au dessin, particulièrement au fusain : vues urbaines et portuaires dans les lieux qu'il visite (principalement Dordrecht et Anvers).
Premier voyage en Italie (Rome, Naples, Florence) et voyage en Grèce (Athènes, Corfou, Ithaque), lieux qui inspirent nombre de dessins.
Première participation aux salons annuels du Cercle artistique de Tournai.

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Lismonde oeuvrant dans son atelier à Moortebeek, le 27 novembre 1933
Lismonde déguisé en juge dans un sketch avec ses camarades d'académie, vers 1933 (couché sur la voie : Nicolas de Staël)

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Lismonde (à droite) et des touristes à Athènes en 1934
Couverture du catalogue du XXVIIIme Salon annuel du Cercle d'Art d'Anderlecht en 1934 avec la reproduction d'une œuvre de Lismonde

1936
Première participation aux Salons quatriennaux de Belgique à Liège.
Séjours à La Roche, Anvers, Dordrecht.

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Lismonde dessinant l'église de Diest le 7 avril 1936 Séance de musique à quatre à Moortebeek, Lismonde jouant de la flûte à côté de son harmonium, en février 1936

1937
Commence à réaliser des portraits (e.a. les hommes de lettres Gaston Heux, Louis Lebeer, Constant Burniaux), un genre qu'il pratiquera jusqu'en 1952.
Exposition personnelle à la galerie Georges Giroux à Bruxelles.
Première acquisition d'une œuvre (Neige) par l'Etat belge.
Séjours à Amsterdam, Anvers et Paris.

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Lismonde à son chevalet en compagnie du peintre Marguerite Antoine en 1936
Lismonde lors de son séjour à Paris en 1937

1938-1939
Exposition personnelle à la galerie Buyle à Anvers.
Rencontre Titi (Albertina-Maria De Wispelaere, née en 1908 à Blankenberge) qui deviendra sa compagne de vie, puis son épouse.
Deux séjours à Paris.

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Aperçu de l'exposition Lismonde à la Galerie Buyle à Anvers en février 1938
Titi vers 1938

1940
Rappelé à l'armée le 10 mai 1940, est envoyé avec son régiment en France dans le Quercy (y exécute quelques portraits et dessine des vues de Peyrac).
Est démobilisé le 23 août 1940 et revient à Bruxelles.

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Lismonde (au milieu) en militaire avec des compagnons (à droite : son ami Van den Bogaert), 1939

1942-1943

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Dessine des sites urbains de Bruxelles, des vues du Bois de la Cambre, et des paysages du Borinage.
Séjour à Vianden.
En 1942, est invité par Robert Delevoy à exposer personnellement aux galeries Apollo à Bruxelles.
En 1943, première des quatre expositions personnelles à la galerie Breughel à Bruxelles (également en 1945, 1948 et 1950).
Réalise une série de dessins floraux.
Vue de l'exposition Lismonde aux Galeries Apollo à Bruxelles en janvier 1942

1944
Participe au salon Apport 44 aux galeries Apollo à Bruxelles (également en 1945).
Réalise des peintures inspirées par la campagne brabançonne et plusieurs fusains inspirés par le Parc de Bruxelles (Parc des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique).

Lismonde avec les exposants du Salon Apport 44
aux galeries Apollo à Bruxelles (de g. à dr. : W. Anthoons, G. Bertrand, Lismonde, R. Petit, R. Barbaix, J. Vaerten accroupi, L. Van Lint, E. Mahy, P. Van Essche, L. Peire)

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1945
photoTraite plusieurs de ses dessins d'une touche pointilliste à travers les vibrations de la lumière (Mer et L'allée des Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles).
Nombreux dessins inspirés par La Louvière et le Pays Noir.

 

 

Lismonde et Titi avec leur chien à Tombeek


1946-1948
Est invité à participer aux expositions de La Jeune Peinture Belge, lancée en 1945 par Robert Delevoy (La Haye, Amsterdam, Zurich, Bordeaux, La Louvière, Mons, Buenos Aires).
En 1946, séjours à Gand, Luxembourg et dans le Tessin en Suisse.
En 1947-48, nouveau séjour à Dordrecht, Anvers, dans le Borinage, ainsi qu'à Ostende et Nieuport.
En 1948, séjour à Saint-Jeannet en France.

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Lismonde lors de l'exposition Jeune Peinture Belge
à la Maison des Loisirs à La Louvière en mai 1946
(de g. à dr.: X, X, Emile Mahy, Louis Van Lint [derrière], Willy Anthoons,
Anne Bonnet, Lismonde [derrière], X, Hélène et Charles Jacquet, X)

1949
Séjours dans la vallée de la Meuse et à Dordrecht.

1950
Ses sujets commencent à s'inscrire dans des compositions plus construites et abstraites (La voie du repos ou Composition en gris, acquis par l'Etat).

1952
Expositions personnelles à Amsterdam et à Anvers.
Fréquente l'Ecole des Arts et Métiers de Bruxelles où il s'initie à la technique de la lithographie.
Nouveau séjour dans le Tessin en Suisse.
Entame la série des Balcons et Terrasses (Balcon I acquis en 1960 par le Stedelijk Museum d'Amsterdam).

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Vernissage de l'exposition Lismonde à la Salle Martinet à Amsterdam en novembre 1952
Village de Tombeek I, lithographie en noir et blanc

1953
Première des expositions personnelles au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (également en 1956 et 1965).
Acquisition de deux œuvres (Terrasse I & Table et balcon I) par le Cabinet des Estampes et des Dessins de Liège.
Est nommé membre du Conseil national des Arts plastiques.

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Lismonde au sein de son exposition au Palais
des Beaux-Arts de Bruxelles en 1953
L'atelier de l'artiste à Moortebeek

1954
Séjourne à Rome en tant que boursier du gouvernement italien ; y travaille la lithographie à la Chalcographie Nationale.
Réalise jusqu'en 1956 de nombreux dessins inspirés par des sites architecturaux de la Rome antique ou renaissante (Forum, Piazza del Popolo, Casa dei Cavalerie di Rodi).
Expose individuellement à l'Academia Belgica à Rome.
Participe à des expositions d'art belge à Florence et Milan.
Première participation aux expositions de l'association anversoise Kunst van Heden.
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Lismonde à Rome en février 1954

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Vernissage de l'exposition Lismonde à l'Academia Belgica à Rome en 1954
Lismonde devant ses dessins au vernissage de l'exposition Pittura belga contemporanea au Palazzo della Permanente à Milan en octobre 1954

1955
photoExpositions personnelles au C.A.W. d'Anvers (également en 1960) et à l'Atelier Veranneman à Courtrai.
Est l'un des six artistes belges invités à exposer à la galerie Bremer à Berlin.

 

Vernissage de l'exposition Lismonde
au C.A.W. d'Anvers en 1955


1956
Ralentit son activité créatrice (1956-1958).
Acquiert avec Titi la villa Les Roches, entourée d'un parc verdoyant, à Linkebeek et s'y installe (devenue depuis sa mort Maison/Huize Lismonde).
Louis Lebeer lui consacre une première monographie.
Est invité à exposer à l'APIAW. à Liège (également en 1960).

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La villa Les Roches à Linkebeek

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Couverture de la première monographie consacrée à Lismonde par Louis Lebeer en 1956
Aperçus de l'exposition Lismonde à l'APIAW à Liège en 1956

1957
Remporte une Médaille d'Or lors de l'exposition internationale de dessin à Reggio-Emilia.
Epouse sa compagne Titi.

1958
Participe à la XXIXe Biennale de Venise où il remporte le Prix Renato Carrain, ainsi qu'à l'exposition inaugurale de G-58 à Anvers.
L'Association belge des Critiques d'Art lui décerne un prix (également en 1961, 1963 et 1967).
Décès de sa mère.
Séjours en Bretagne, en Provence, et à Braydune.
Reprend son activité créatrice qui évolue vers la non-figuration (Provence II).
Lismonde illustre de quatre eaux-fortes Quatre domaines visités de son ami Philippe Jones.

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Lismonde à l'entrée du pavillon belge lors de son exposition à la Biennale de Venise en juin 1958
Insectes, eau-forte pour Quatre domaines visités de Philippe Jones.

1959
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Première acquisition (Composition, Port V) par les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles.
Première participation à la Biennale de Sâo-Paulo ; y remporte le Prix du meilleur dessinateur étranger.
L'Université de Liège lui commande un vitrail pour la Faculté de Zoologie.
Affirmation de sa vision abstraite sous les titres de Composition.

Vitrail de Lismonde installé à l'Institut de Zoologie
de l'Université de Liège en 1959

1960
Le Cabinet des Estampes et des Dessins du Stedelijk Museum d'Amsterdam lui organise une exposition personnelle (acquisition de plusieurs oeuvres dont Balcon I de 1952).
Obtient une bourse pour un séjour d'études à Paris où il travaille la lithographie aux ateliers Desjobert.
Amorce une longue série de paysages "abstractisants" intitulés Linkebeek (1960-1961).
Participe à une exposition d'art belge à New York.
Expose au Musée des Beaux-Arts de Verviers ainsi qu'au C.A.W. d'Anvers et au Centre culturel de Hekelgem (avec Jos Hendrickx).
Exécute ses premiers Signes à l'encre de Chine.
Séjourne durant l'été sur l'île de Comacina (lac de Côme) et visite Venise.

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Aperçus de l'exposition Lismonde au Stedelijk Museum d'Amsterdam en 1960
Les mains de Lismonde traçant un Signe en 1962

1961
Participe à une exposition internationale de gravure au Palais Galliera à Paris et à une exposition itinérante de dessins belges aux Etats-Unis.

1962
Réalise sa première tapisserie pour la Bibliothèque royale Albert Ier.
Premiers essais de peintures sur aluminium (Aluchromies).
Le Musée National d'Art Moderne de Paris acquiert Comacina II lors de l'exposition Dessins belges de James Ensor à nos jours.
Première acquisition d'une œuvre (Comacina III) par le Musée des Beaux-Arts de Gand.
Exposition à la galerie Drieghe à Wetteren.

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Lismonde dans sa demeure devant la tapisserie Composition 63 en 1965
Composition 63 (n°1/3)
Comacina II
Lismonde jouant de l'harmonium à Linkebeek le 22 octobre 1962

1963
Cesse d'enseigner.
Le gouvernement provincial du Brabant lui commande deux vitraux.
Participe aux activités du Groupe des Aluchromistes belges.
Réalise en 1963 et 1964 une vingtaine d'Aluchromies, notamment pour le Trans-Europ-Express.
Participe à la création du groupe de graveurs belges Cap d'Encre dont il nommé président (participera jusqu'en 1969 à toutes les expositions du groupe en Belgique et à l'étranger, ainsi qu'aux quatre portfolios d'estampes).
Nouveau séjour dans les villages montagneux du Tessin qui inspirent une longue série de dessins (Valmaggia, Centovalli, Leventina).

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Vitrail Brabant I
Vitrail Brabant II
Lismonde vu par Virginia Leirens en 1962

1964
Plusieurs séjours à Paris où il fréquente à nouveau les ateliers Desjobert et y rencontre Wunderlich et Clavé.
Est invité à participer à la Documenta III de Kassel.
Les musées d'Ixelles, de Courtrai et de Flandre occidentale acquièrent des œuvres.
Expositions à Mullen, Anvers et Roulers.

1965
Séjour à Copenhague; y travaille la lithographie dans l'atelier U. M. Grafik.
Expositions à Bruges, Lichtaart et Gand.

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L'atelier U.M. Grafik à Copenhague où Lismonde réalisa et fit imprimer quelques lithographies

1966
Le Musée Boymans-van Beuningen de Rotterdam l'honore d'une rétrospective.
Avec Gaston Bertrand et Reinhoud, est l'invité du pavillon belge lors de la XXXIIIe Biennale de Venise.
Un hommage lui est rendu à Lugano lors de la 9e exposition internationale du noir et blanc.
Est élu membre de la Libre Académie de Belgique.

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Aperçu de l'exposition Lismonde au Musée Boymans-van Beuningen à Rotterdam en 1966
Lismonde devant ses œuvres lors de son exposition au pavillon belge de la XXXIIIe Biennale de Venise en juin 1966
Aperçus de l'exposition Lismonde au pavillon belge lors de la XXXIIIe Biennale de Venise en 1966

1967-1969
photoParticipe à diverses expositions de dessins, gravures et tapisseries à l'étranger (Dubrovnik, Vienne, Florence, Barcelone, Oslo, Belgrade, Cagnes-sur-mer, Skopje, Hambourg, Cape Town, Pretoria, Copenhague).
Expositions à Deinze, Bruxelles et Gand.

 

Vernissage de l'exposition Moderne Keramik und Bildteppiche aus Belgien
à la Finnlandhaus à Hambourg le 7 mars 1969


1968
Le groupe de peintres Hainaut Cinq lui rend un hommage lors de son exposition au Musée des Beaux-Arts de Mons.
La Kunsthalle de Hambourg acquiert l'œuvre Silence en trois temps II.

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Vue de l'exposition d'hommage à Lismonde par Hainaut 5
au Musée des Beaux-Arts de Mons le 2 mars 1968
Silence en trois temps II

1970
Séjourne à Amsterdam, y travaille la lithographie dans l'atelier de Piet Clement.
Est l'invité du 43e Salon du Cercle Artistique et Littéraire de Charleroi.

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Lismonde travaillant sur une pierre lithographique en 1970
Vernissage de l'exposition du 43e Salon du Cercle Artistique et Littéraire de Charleroi (avec un hommage à Lismonde) en 1970. Vers le centre : la tapisserie Composition 63

1971-1972
Le Musée d'Histoire et d'Art de Luxembourg organise une rétrospective (acquisition de l'œuvre Itinéraire avant tempête II).
Exécute sa première tapisserie de haute lice en collaboration avec les ateliers Destombes de Courtrai.
Recevra ensuite plusieurs commandes de tapisseries : Etat belge, Ministère des Affaires Economiques & Ministère des Transports, Banque Nationale de Belgique, ACEC de Charleroi, Banque de Paris et d'Amsterdam, Ambassade belge à Pékin.
Expositions à Anvers et Bruxelles, en 1972 à Tielt et Mortsel.

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Aperçus de l'exposition Lismonde au
Musée d'Histoire et d'Art à Luxembourg en 1971


1973
Est invité avec le photographe Jacques Meuris et le sculpteur André Willequet à exposer au Musée universitaire de Sciences et d'Art de Mexico.
Illustre de deux lithographies en couleur Le sens et le fleuve de Philippe Jones, et de trois signes à l'encre Signes de Marcel La Haye.

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Lismonde à côté de son chevalet en 1972
Lismonde dans son atelier en 1973

1974
Reçoit commande d'une décoration murale (Que la mer épargne) pour la station de métro Pétillon à Bruxelles (placement de l'œuvre en 1976).

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Lismonde travaillant au carton pour la décoration de la station de métro Pétillon à Bruxelles, à l'atelier en février 1975
Lismonde et Titi déroulant un projet pour la station de métro Pétillon à Bruxelles, en 1975
Lismonde à la station de métro Pétillon à Bruxelles, devant son œuvre en mai 1977

1975
Est élu membre correspondant de l'Académie Royale de Belgique (titularisé en 1982).
Exposition à Verviers.
Membre fondateur du groupe Artes Bruxellae (participera à toutes les expositions de 1976 à 1996).
Continue de réaliser jusqu'en 1984 plusieurs lithographies désormais imprimées à l'atelier Arthur Robbe à Frameries.

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Lismonde œuvrant à une lithographie dans l'atelier Robbe à Frameries
Lismonde et Titi dans l'atelier à Linkebeek en janvier 1975

1976
Acquisition des oeuvres Firenze I & II par la Province de Hainaut.
Réalise quelques Signes en sérigraphie à l'atelier Peter Bekaert à Ekeren.
Séjour en Bretagne.

1977-1978
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles l'honorent d'une exposition rétrospective, présentée ensuite au Musée Saint-Georges à Liège. Simultanément, Philippe Roberts-Jones lui consacre une importante monographie, et le cinéaste Patrick Van Antwerpen, un court métrage en couleur.
Commence à réaliser de nombreux petits dessins à la mine de plomb.

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Paul Delvaux visitant la rétrospective Lismonde aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles en janvier 1978
Vernissage de la rétrospective Lismonde au Musée d'Art Moderne de Bruxelles (MRBA), le 8 décembre 1977

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Reportage de Jimmy Bourgeois (18 octobre 1977) lors de la réalisation du court métrage de Patrick Van Antwerpen consacré à Lismonde en 1977
Lismonde avec la Reine Fabiola et le Grand Maréchal de la Cour Herman
Liebaers lors de la visite de la Reine du métro bruxellois le 20 avril 1977

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Lismonde en compagnie de la Reine Fabiola lors de la présentation à Bruxelles de l'ouvrage de Wilfried Thielemans L'Art dans le métro/Kunst in de Metro en 1977
Lismonde et Philippe Roberts-Jones préparant la monographie éditée chez
Laconti en 1977
Lismonde avec Philippe Roberts-Jones à Veere le 1 décembre 1978

1978-1990
Plusieurs expositions personnelles à Bruxelles (galerie Armorial, 1978), Lasne (International Art Gallery, 1980 & 1984), Kruishoutem (Fondation Veranneman, 1985), Oosteeklo (galerie William Wauters, 1986), Kalfort (1987), Alost (1979 &1987), Ostende (1990), Stavelot (galerie Le Triangle Bleu, 1990).
Réalise plusieurs séries de grands fusains (Soleil sur mes Etats, Peuplent nos réveils (1978), Le temps d'être, Ces blancheurs d'aujourd'hui (1979), Rejoignant le gris (1980), Réseaux d'appel (1981), Partage le temps, A force d'être (1982), Traverse le présent (1983), ainsi que nombreuses petites mines de plomb.
Illustre de quatre lithographies Itinerarium d'Ivo Michiels (1979).

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Aperçu de l'exposition Lismonde à la Fondation Verraneman à Kruishoutem en 1985

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Lismonde vers 1978
Lismonde en conversation avec le critique Jean Dypréau et le peintre Jean Milo, en 1980
Lismonde lors du vernissage de son exposition à l'International Art Gallery à Lasne le 30 août 1980

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Lismonde jouant du piano le 1er août 1981
Lismonde avec Hilde et Bram Hammacher lors du 80e anniversaire de ce dernier à l'hôtel Hilton à Bruxelles le 18 décembre 1982
Le couple Lismonde vu par R. Heirman en 1982

1991
Création à Linkebeek de la Fondation Caille-Lismonde (dissoute en 1997).

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Réunion d'amis lors de la création de la Fondation Caille-Lismonde en 1991
Lismonde en conversation avec Octave Landuyt à Linkebeek en mars 1991

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Lismonde lors de l'exécution d'une de ses tapisseries dans l'atelier de tissage de la Fondation de la Tapisserie à Tournai en 1991
Lismonde dans son atelier de Linkebeek en 1991

1992
Rétrospective au Centre culturel de la Communauté française Le Botanique à Bruxelles.
Publication d'un important catalogue sous la direction de Michel Draguet.
Les éditions Tandem publient Lismonde. Conversation avec Philippe Roberts-Jones.

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Aperçu de la rétrospective Lismonde au Centre culturel Le Botanique à Bruxelles en avril-mai 1992
Couverture du catalogue de la rétrospective Lismonde au Centre Culturel Le Botanique à Bruxelles en 1992

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Couverture de l'ouvrage Lismonde. Conversation avec Philippe Roberts-Jones aux éditions Tandem en 1992
Lismonde avec ses anciens compagnons de La Jeune Peinture Belge lors de l'exposition JPB à la galerie du Crédit Communal à Bruxelles en 1992 (de g. à dr.: Lenaerts, Lismonde, Mortier, Bertrand, Collignon, Dubrunfaut, Demeure, Quinet, Somville, Collon, Creuz, Mendelson).

1994
Expose avec Jean Coquelet à la galerie 2016 à Bruxelles.

1997
Les éditions Tandem éditent un coffret avec cinq pointes sèches de l'artiste.
Décès de Titi, l'épouse de l'artiste.
Exposition à la galerie De Mijlpaal à Heusden-Zolder.

1998
Création le 5 décembre de l'asbl Fondation Lismonde destinée à promouvoir son œuvre.

1999

photoLa galerie William Wauters à Oosteeklo rend hommage à l'artiste.

 

 

Lismonde chez lui le 5 mai 1999


2000
L'artiste fait don de ses œuvres à la Fondation et lègue à la Commune de Linkebeek sa maison qui deviendra le lieu de conservation et de promotion de son œuvre et un centre d'animation culturelle. Exposition de ses œuvres en décembre.

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Lismonde et ses amis à l'occasion de sa réception à la Maison Communale de Linkebeek lors de l'acte de donation de sa maison le 5 décembre 1999
Lismonde le 8 octobre 2000

2001
Décède à Linkebeek le 12 mars.
Ses cendres se trouvent au cimetière de Linkebeek près de celles de son épouse Titi (Albertine de Wispelaere).
L'œuvre de Lismonde reste vivante grâce aux activités de l'asbl Maison Lismonde/Huize Lismonde dont c'est le principal objet.